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 rupture conventionnelle

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Elouceline
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Elouceline


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MessageSujet: rupture conventionnelle   rupture conventionnelle Icon_minitimeDim 6 Déc - 16:47

En quatorze mois, un peu plus de 163 000 personnes ont quitté leur entreprise dans le cadre d'une "rupture conventionnelle" de leur contrat de travail. Entrée en vigueur au début de l'été 2008, cette procédure permet à un employeur et à un salarié de se séparer - en principe - sur la base d'un consentement mutuel.


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Après une montée en puissance très rapide, sans doute favorisée par la crise, le nombre de dossiers validés par les services du ministère du travail s'est stabilisé : 17 332 demandes en juin, 18 518 en juillet, 15 393 en septembre... Tous les secteurs de l'économie semblent concernés par ces départs qui n'obéissent pas à une raison unique : certains salariés sont poussés dehors par leur patron, d'autres veulent tout simplement changer d'horizon.

C'est le cas d'Olivier, 42 ans, qui témoigne sous un prénom d'emprunt. Durant l'automne 2008, il avait été recruté comme "charpentier métaux-traceur" dans un chantier naval. Environ six mois après, un ami lui a proposé de s'associer pour ouvrir un commerce de cycles. "J'ai réfléchi et, assez vite, j'ai dit oui", raconte-t-il.

"Intéressé" par sa démarche, l'employeur d'Olivier a tout mis en oeuvre pour l'accompagner. Plusieurs options ont été envisagées, y compris celles qui lui auraient permis de garder un lien avec l'entreprise : congé sans solde, congé sabbatique, etc. Finalement, le choix s'est porté sur la rupture conventionnelle. "Ça les arrangeait bien qu'un CDI s'en aille car l'activité avait reculé sous l'effet de la crise, commente-t-il. Mais ça m'arrangeait aussi."

Xavier, 40 ans, a vécu une expérience similaire. Après avoir passé "sept ans et demi" chez Sanofi-Aventis, ce docteur en biologie a ressenti l'"envie de bouger", d'autant que le groupe, actuellement "en restructuration", fait face à un "avenir incertain". Un jour, il a répondu à une petite annonce qui lui avait tapé dans l'oeil car le poste correspondait à son "profil" et lui donnait davantage de responsabilités. Sa candidature ayant été retenue, Xavier a proposé à Sanofi de partir. Requête acceptée sans aucune difficulté, notamment parce que le groupe avait, au même moment, l'intention de réduire ses effectifs. Grâce à la rupture conventionnelle, Xavier a touché des indemnités de départ "à peu près" équivalentes au montant prévu pour un licenciement ordinaire. Autre avantage : "J'aurai droit aux allocations chômage si ça tourne mal chez mon nouvel employeur."

Lucien, 45 ans, s'en est allé aussi de sa propre initiative après avoir été "chef de projet" au sein d'un gros groupe industriel de l'armement. Une décision prise après une douloureuse restructuration de son entreprise : suppression de plusieurs centaines d'emplois, transfert du site dans une zone industrielle de la périphérie de Toulouse... En début d'année, la direction a fait savoir "officieusement" que les salariés désireux de partir devaient se rapprocher du service des ressources humaines. Lucien, qui avait un projet de "reconversion professionnelle", y est allé. Il attendait une aide, mais son ex-employeur s'est montré "un peu mesquin". Pas de droit individuel à la formation et une indemnité de départ limitée au tarif minimum. L'an prochain, il veut reprendre des études. Objectif : un master "maîtrise de l'énergie".

Jacqueline, 58 ans, qui se confie sous un prénom d'emprunt, a demandé à partir car elle ne se sentait plus en phase avec son employeur, une fondation qui finance des actions d'intérêt général. "Ça n'avait plus de sens, je n'y croyais plus", affirme-t-elle. La "maison" où elle travaillait s'est transformée en une énorme machine dirigée par "un gestionnaire sans hauteur de vue". Embauchée en 1986, elle a exercé plusieurs fonctions souvent très gratifiantes avant d'être "gentiment mise de côté" aux archives. Seule devant son ordinateur, elle a ressenti "une certaine souffrance". A l'avenir, Jacqueline souhaite devenir conseiller - bénévole - du salarié dans le monde associatif.

Styliste dans une société de prêt-à-porter, Emilie, 30 ans, a appris, à la fin août, que la direction voulait supprimer deux emplois - dont le sien - au prétexte que "ça allait mal" à cause de la crise. Après plusieurs jours d'incertitude, on lui a proposé une rupture conventionnelle. "Je n'ai pas trop eu le choix. On m'a dit : "soit tu signes, soit tu es licenciée pour faute grave"." Une menace qu'Emilie a prise au sérieux car, selon elle, l'une de ses collègues, enceinte, avait été remerciée "pour insubordination" alors que son congé maternité était sur le point de démarrer.

Sylvie, 41 ans, qui témoigne sous un prénom d'emprunt, a subi des pressions encore plus fortes. Clerc de notaire dans une étude parisienne, elle a été placée sous les ordres d'une femme tyrannique : injonctions contradictoires, réflexions humiliantes... Il était clair que "l'on voulait (la) pousser à démissionner". Mais elle a tenu tête. Le harcèlement redoublant de vigueur, elle est tombée malade. Finalement, son employeur a accepté qu'elle parte dans le cadre d'une rupture conventionnelle - après s'y être opposé, une première fois. L'un et l'autre ont fait appel à un avocat pour fixer les modalités de la séparation. Aujourd'hui, Sylvie est inscrite à Pôle emploi.

Bertrand Bissuel
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